Un jour que souffle un vent d’automne
Devant le jardin et l’ombre des kakis
Je regarde un ciel clair comme de l’eau
Et vais à mon bureau
Oh, coups d’oeil joyeux!
Voir les volubilis fanés
Chanter les merveilleuses roses de Chine
Et puis t’attendre en silence
Avec un beau et grand sourire
(...)
T’attendre, toi qui ne viendras jamais!
Joyeusement
Tristement
Corps et coeur
Aujourd’hui encore je suis prêt
Ah! A la fin de cette vie d’attente
Je ne sais quand, mais que je sois béni!
Je ne sais quand, mais que je sois récompensé!
Qu’enfin vienne un être véritable!

Saisei Murô

Commentaires

  1. Il m'a toujours semblé qu'il y avait, dans la pensée japonaise, comme un parfum d'éternité, l'essence même de la vie...

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