Il n’y a que trop de Narcisses dans le monde, de ces gens amoureux
d’eux-mêmes.
d’eux-mêmes.
Ils sont perdus s’ils trouvent dans leurs amis de la complaisance.
Prévenus de leur mérite, remplis d’une idée qui leur est chère, ils passent leur vie à s’admirer.
Que faudrait-il pour les guérir d’une folie qui semble incurable ?
Il ne faudrait que les faire apercevoir du petit nombre de leurs rivaux ;
que leur faire sentir leurs faiblesses ;
que mettre leurs vices dans le point de vue qu’il faut pour les faire voir,
que se joindre à eux contre eux-mêmes,
et leur parler dans la simplicité de la vérité.
Montesquieu



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