Il ne faudrait pas aimer les hommes pour leur être d’un réel secours. Seulement désirer rendre meilleure telle expression de leur regard lorsqu’il se pose sur plus appauvri qu’eux, prolonger d’une seconde telle minute agréable de leur vie. A partir de cette démarche et chaque racine traitée, leur respiration se ferait plus sereine. Surtout ne pas entièrement leur supprimer ces sentiers pénibles à l’effort desquels succède l’évidence de la vérité à travers fleurs et fruits.
René Char - Feuilelts d'Hypnos
René Char - Feuilelts d'Hypnos



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