Des mots tombent des nuages.
Tombent pour tomber,
non pour qu’on les recueille.
Ils tombent pour se refaire
dans la tension la plus tranquille.
Soudain,
Un de ces mots reste comme suspendu dans l’air.
Alors, je lui donne ma chute.
Roberto Juarroz Deuxième poésie verticale- 1963
DÉCONCERTANT, NON?
RépondreSupprimer@ulysse mais si beau.... non?
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