"De ton cœur
monte
ton arôme
comme depuis la terre
la lumière jusqu'à la cime du cerisier:
sur ta peau
j'arrête ton battement
et je hume
la vague de lumière qui monte,
le fruit submergé
dans sa senteur,
la nuit que tu respires,
le sang qui parcourt
ta beauté
jusqu'au baiser
qui m'attend
sur ta bouche"
Pablo Neruda - Nouvelles odes élémentaires



Pour qui n'aime plus personne, la vie est toujours plus loin.
RépondreSupprimer(Philippe Jaccottet)
On avance peu à peu comme un colporteur d'une aube à l'autre.
RépondreSupprimer(Philippe Jaccottet)
j'allais rendre grâce à la fraîcheur de la terre,
RépondreSupprimersur les pas de la lune je dis oui et je m'en fus..
(Philippe Jaccottet)
@ulysse.... Philippe Jaccottet, un grand poète, je lui ai rendu "hommage" sur mon autre blog également. Merci...
SupprimerDans l'ombre et l'heure d'aujourd'hui se tient cachée, ne disant mot, cette ombre d'hier.
RépondreSupprimerTel est le monde.
Nous ne le voyons pas très longtemps : juste assez pour en garder ce qui scintille et va s'éteindre, pour appeler encore et encore, et trembler de ne plus voir.
Ainsi s'applique l'appauvri, comme un homme a genoux qu'on verrait s'efforcer contre le vent de rassembler son maigre feu...
( Philippe Jaccottet, Le travail du poète, 15 novembre 2012)
@ulysse, ces vers sont très émouvants..... Merci
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