Ta main légère et fine comme un oiseau
Sous mes doigts si craintifs : j’entends battre une veine
Au creux de ton poignet :
Ta veine bleue comme un fil de rosée.
Nos cœurs, timbaliers enivrés de leur rythme
Lorsque nos ciels se penchent se rapprochent
comme l’eau fébrile et les arbres patients :
Que de choses graves et claires dans tes yeux.
Ô mon amie nous n’avons plus le temps mais ton haleine,
Tes chevilles pour traverser l’été : fines, vivantes.
Pieds dorés. Vigueur d’azur. Corps de lumière.
Philippe Delaveau - "Le Veilleur amoureux" Poésie/Gallimard 2009



Un soir que je rêvais dans un jardin de fleurs une fille m'a dit :
RépondreSupprimer"Pense à moi ou tu meurs " j'avais trouvé mon âme et l'ai perdue en elle.
Poète ami,
Phébus a poursuivi
"Daphné l'amour nous révélant nous a vite incarnés avant que nous ayons vu le miroir qu'il tend."
(Max Jacob)
@ulysse c'est très pertinent ! mais bien vu !
SupprimerAntoine-Vincent Arnault (1766-1834)
RépondreSupprimerDaphné, j'ai bientôt reconnu
Que l'impossible pouvait être :
Reprends ici ce qui t'est dû ;
Je te chantais sans te connaître.
Écrit en 1789 par Antoine-Vincent Arnault.