Mon cœur bat dans tout ton corps
Dans tes retraites préférées
Sur l’herbe blanche de la nuit
Sous les arbres noyés

Paul Éluard - La Rose publique



Commentaires


  1. Je fais souvent ce rêve étrange et pénétrant
    D'une femme inconnue et que j'aime, et qui m'aime
    Et qui n'est, chaque fois, ni tout à fait la même,
    Ni tout à fait une autre, qui m'aime et me comprend.


    Car elle me comprend et mon coeur, transparent
    Pour elle seule, hélas ! cesse d'être un problème
    Pour elle seul, et les moiteurs de mon front blême,
    Elle seule les sait rafraîchir, en pleurant.


    Est-elle brune, blonde ou rousse ? Je l'ignore.
    Son nom ? Je me souviens qu'il est doux et sonore
    Comme ceux des aimés que la Vie exila.


    Son regard est pareil au regard des statues,
    Et pour sa voix, lointaine, si calme et grave, elle a
    L'inflexion des voix chères qui se sont tues.

    Verlaine

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    1. @ulysse....un autre Paul en écho.... merci.... celui-ci est beau également.

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