"Nous avons besoin d'un buisson de roses sur le balcon
et que le téléphone ne sonne pas.
J'ai vécu uniquement par mes propres moyens, voilà
pourquoi je suis un fleuve.
La mort n'était ni chaude ni froide lorsqu'elle touchait
ta peau. La volonté n'est jamais affrétée, la matière est
frustrée par ses limites.
Je voudrais que tu me voies étendue sur l'empreinte
laissée par ton corps sur le lit, mais dans nos âmes la
chaleur t'appartient."
Extrait de "Nuit" d'Etel Adnan
Etel Adnan, née le 24 février 1925 à Beyrouth et morte le 14 novembre 2021 à Paris, est une poètesse américano-libanaise, écrivaine et artiste visuelle ; polyglotte, elle écrit en français, en anglais et en arabe.
RépondreSupprimerRien n'est précaire comme vivre
Rien comme être n'est passager
C'est un peu fondre pour le givre
Et pour le vent être léger
Louis Aragon.
@Aramis, merci pour ces doux vers d'Aragon qui viennent en rebond. C'est magnifique.
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