“Je ne trouve pas toujours les phrases pour décrire la lumière
accrochée au rideau de ma chambre
ou les notes d'une chanson dans mon oreille.
Alors je lis des poèmes avec des images
offertes comme les eaux qui courent jusqu'à la mer.
Car les poèmes ont une peau plus vibrante que ma peau,
et un cœur qui bat au rythme du paysage.
Les poèmes prennent le temps de m'écouter
si ma voix se mouille ou éclate d'un long rire.
Les poèmes sont ma fenêtre et mon autre visage.”

Louise Dupré

Photo M@claire©



Commentaires

  1. ALORS JE LIS DES POÈMES AVEC DES IMAGES…


    Ma bohème


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    Je m’en allais, les poings dans mes poches crevées ;

    Mon paletot soudain devenait idéal ;

    J’allais sous le ciel, Muse, et j’étais ton féal ;

    Oh ! là là ! que d’amours splendides j’ai rêvées !



    Mon unique culotte avait un large trou.

    Petit-Poucet rêveur, j’égrenais dans ma course

    Des rimes. Mon auberge était à la Grande-Ourse.

    Mes étoiles au ciel avaient un doux frou-frou



    Et je les écoutais, assis au bord des routes,

    Ces bons soirs de septembre où je sentais des gouttes

    De rosée à mon front, comme un vin de vigueur ;



    Où, rimant au milieu des ombres fantastiques,

    Comme des lyres, je tirais les élastiques

    De mes souliers blessés, un pied près de mon cœur !

    RIMBAUD

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