Se choisir l’un l’autre, s’y reprendre à plusieurs fois. Cet émoi ressenti face à un poisson moiré qu’on pourrait attraper des milliers de fois. Transportons-nous tels des galets lisses dans le creux de la paume – toucher familier, rondeur. Dara Barnat

Commentaires

  1. Si je fais couler du sable
    De ma main gauche à ma paume droite,

    C'est bien sûr pour le plaisir
    De toucher la pierre devenue poudre,

    Mais c'est aussi et davantage
    Pour donner du corps au temps,

    Pour ainsi sentir le temps
    Couler, s'écouler

    Et aussi le faire
    Revenir en arrière, se renier.

    En faisant glisser du sable,
    J'écris un poème contre le temps.

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  2. Réponses
    1. @ulyse, trop beau !! j'aime ! merciii de tous ces ""rebonds" poétiques qui alimentent ainsi et mes choix de textes et la curiosité des lecteurs.

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