Se choisir l’un l’autre, s’y reprendre
à plusieurs fois.
Cet émoi ressenti face à un poisson moiré
qu’on pourrait attraper des milliers de fois.
Transportons-nous
tels des galets lisses
dans le creux de la paume –
toucher familier,
rondeur.
Dara Barnat
Si je fais couler du sable
RépondreSupprimerDe ma main gauche à ma paume droite,
C'est bien sûr pour le plaisir
De toucher la pierre devenue poudre,
Mais c'est aussi et davantage
Pour donner du corps au temps,
Pour ainsi sentir le temps
Couler, s'écouler
Et aussi le faire
Revenir en arrière, se renier.
En faisant glisser du sable,
J'écris un poème contre le temps.
(GUILLEVIC)
RépondreSupprimer@ulyse, trop beau !! j'aime ! merciii de tous ces ""rebonds" poétiques qui alimentent ainsi et mes choix de textes et la curiosité des lecteurs.
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